Amazone....On y est, Enfin moi j'y suis
Et oui ça fais déjà 5 jours que j'en suis parti mais finalement j'ai l'impression d'y être encore....
Un bus qui grimpe les derniers contreforts des andes avant de plonger dans la plaine amazonienne, style le salaire de la peur....... Mais il fallait prendre un combi qui nous a fait attendre 3 heures parce qu'il manquait une personne pour qu'il soit plein. il faut absolument que je leur donne des cours d'économie, ça craint vraiment... une route exceptionnelle surtout quand ils font des travaux. ils t'arrêtent en plein milieu de nul part pendant une heure, puis tu fais 2 km et rebelote, 1h d'attente... merci les gars on va louper le bateau
Et puis voila l'arrivée a Yurimaguas, aux frontières de la jungle... et la tout change. J arrive sur le bateau, évite de justesse de me faire attaquer par une vache qu'ils font passer d'une barque au bâteau, m'achete un hamac et trouve ma place au dernier étage. ici c'est titanic: En bas les bêtes les travailleurs et les bananes, au premier étage les pauvres entassés qui doivent sûrement danser sur des musiques écossaises et écouter du Celine Dion et en haut les riches...Je suis riche ici, en tout cas je fais comme ci.
3 jours sur ce bâteau a vivre au rythme des arrêts dans des villages sur pilotis, perdus sur l'Amazone et n'étant reliés que par ces bâteaux. Débarquement de nourritures et de divers barriques de pétrole, poules ou vaches... Ceci contre des tonnes de bananes.... 3 jours à profiter pleinement de ce coin du monde tant imagine et qui est bien entendu au delà de mes espérances tant pour sa beauté que par ces gens étonnant vivant véritablement en quasi parfaite osmose avec la nature. Quasi parce que je ne peut pas ignorer tout ces plastiques jetés dans l'Amazone comme si c'était du biodégradable... ils ont gardé leur habitudes mais là c'est plus des peaux de bananes qu ils jettent. Ya du taff sur ce point. Mais c'est pas aux touristes à dire quoi que ce soit aux gosses quand les parents les regardent en faisant la même chose...et puis il y a ces radeaux et ces gens qui vivent sur ces bois au grés des courants...
Iquitos, plus de 300 000 habitants, ville isolée dans cette jungle... 4 jours incroyables, surtout cette matinée en barque à me balader dans ce quartier du Belen uniquement constitué de maisons sur pilotis ou flottantes. Ici l'été tu joues au foot mais l'hiver tu fais l'équilibriste sur les cages. Et puis le guide qui te dis, la non tu ne peux pas te baigner il y a des anguilles électriques, la tu peux, il y a des piranhas mais tu ne risques rien si tu ne saignes pas. Si si j'ai un copain qui est mort la semaine dernière dans l'eau et un autre il y a un mois à cause d'un léopard, mais c'est rare et c'est normal. Voila... Ici c'est comme pour nous la voiture. Si il y a un risque mais bon c'est rare et c'est la vie...
Je n'en dit pas plus sur Iquitos ou peut être juste ce marché aux mille couleurs où tu trouves des herbes médicinales autant que de morceaux de tortues...
ici ils vont sur internet mais si ils sont malades ils ignorent les médecins et vont voir un guérisseur, il faut vraiment oublier tous nos repaires d'occidentaux...
Je finis par un envol magnifique, un coucher de soleil sur l'Amazone... Que demande le peuple